De retour à Bourges, alors qu'il est tout juste
âgé de 15 ans, il fonde une Association de Création
Cinématographique et tourne son premier film en 35 mm. Alors, commence
une folle aventure... Avec une incroyable audace Simon fait tomber les
barrières qui semblent les plus insurmontables.
Sur le plan Administratif : il obtient des arrêtés
municipaux l'autorisant à dévier le parcours des bus et
à interrompre la circulation pour les besoins
du tournage. Le commissariat met un fourgon à sa disposition ainsi
que des agents de police. Pour Simon, les limites sont sans cesse repoussées,
car très vite les agents affectés pour la sécurité
des biens et des personnes se retrouvent à faire de la figuration
dans le film, allant même jusqu'à interpréter un rôle
avec conviction.
Sur le plan Artistique : la force qui l'anime le pousse
à contacter Jean-Michel JARRE pour obtenir son concours musical
à titre gracieux.
Au " Printemps de Bourges ", il franchit le rempart des "
gorilles " de RENAUD qu'il rencontre et qui lui donne le droit d'utiliser
une de ses chansons. La promesse aurait pu être sans lendemain mais
cet artiste a le sens de la parole donnée et au moment voulu, il
n'oublie pas l'accord octroyé à notre jeune réalisateur,
" le plus jeune réalisateur du Cinéma français
" dixit une présentatrice sur M6. Ce genre de propos n'est
pas du goût de Simon qui a le sentiment d'être figé
dans une image. Mais il ne peut pas nier la vérité puisqu'il
est bien le plus jeune à avoir exploré certains champs d'activités.
Simon Barraud va vite et déclare en 1985 : "
Trois vies ne me suffiraient pas pour réaliser tout ce que je souhaiterais
! "
Il emménage à Rennes pour suivre une Ecole
d'Art Dramatique et travaille déjà plus de 15 heures par
jour. Sachant s'entourer, il délègue le rôle d'attaché
de presse à deux de ses amis récemment diplômés
de l'école Louis Lumière. Un soir sur deux, il répète
avec ses partenaires les rôles confiés par ses responsables
et maîtres. Il consacre le reste de son temps à l'écriture
laborieuse d'un long métrage, " Du Lait dans les Veines ",
qu'il story boarde en 564 plans peints et dessinés avec Philippe
Robert qui apporte toute sa patience et sa maîtrise du geste et
du trait.
Après avoir multiplié les trajets vers Paris, Simon s'inscrit
à l'Ecole Technique Expérimentale du Spectacle (E.T.E.S.).
Durant cette période, il a connu et fréquenté une
dizaine de fois les plateaux télé (TF1, Antenne 2, FR3 Nationale
et Régionale, M6) ainsi que des studios de radio. La production
d'une chaîne lui offre même son billet aller et retour en
avion pour participer à une émission nationale produite
à Toulouse.
Story board sous le bras, Simon intéresse et touche
certaines personnalités du cinéma et du milieu Artistique.
A leur contact , il vit alors une période enrichissante et formatrice.
Merci à toute l'équipe dynamique qui travaille d'arrache
pied avec lui et qui se reconnaîtra. Sur un plateau TV, Marthe MERCADIER,
Dame de Cur et d'Esprit, le repère, puis le drive avec énergie
et gentillesse. Myriam BRU devient son Agent et lui présente de
nombreuses relations.
Richard BOHRINGER, qui termine le tournage du film " Le Grand Chemin
", l'invite à dîner et lui fait découvrir la
musique de Eddy LOUISS...
" Moustache soulignée, cheveux tirés en arrière,
toge noire, Objection Monsieur le Président ", ces quelques
mots suffisent à convaincre Serge GAINSBOURG qui donne son accord
de principe pour incarner le rôle d'un avocat que Simon lui propose
pour 7 jours de tournage
L'artiste Peintre et Sculpteur José GERSON l'initie à la
sculpture, lui confie sa caméra 16mm " Porte Bonheur ",
et le soutient dans ses démarches, tandis que Bertrand BLIER l'accueille
chez lui, alors qu'il s'y présente, introduit par " Nada ",
pour solliciter ses conseils.
Le cinéma le passionne, il se retire tous les soirs dans son bureau
pour méditer. De sa réflexion naîtront : un projet
de film, un script de long-métrage, le tout assaisonné d'un
bon zeste d'énergie !
Par ailleurs, Simon ayant obtenu sa
1ère subvention du " Ministère de la Jeunesse et des
Sports " , créé avec deux associés, la Société
" Déclic Production ".
Ainsi à 18 ans, il forme le projet d'écrire un nouveau film
de grande envergure sur fond de légende historique : " L'Arbre
Bleu ". Simon attire l'attention de Michel PICCOLI qui trouve intéressant
de partir dans l'aventure de ce projet original. Il incarnera Arborhuon,
personnage légendaire âgé de 540 ans. Malheureusement,
pour des impératifs d'ordre professionnel, l'Acteur se désiste
peu de temps avant le tournage
pour Simon, c'est la catastrophe
Daniel GELIN prête sa voix pour le personnage du
Roi des Gnômes et invite notre réalisateur et son Ingénieur
du Son pendant un après midi dans ses appartements. Bien que ce
Monsieur soit talentueux, Daniel GELIN ne figurera pas au générique.
Simon lui préfèrera la voix de Serge MARQUANT. Malgré
toutes ces tribulations, un pré-film de 15mn voit le jour, véritable
joyau tant par son atmosphère magique que par la pointure des personnalités
qui contribuent à sa réalisation avec perfectionnisme et
ardeur.
Hommage et remerciements appuyés à :- Bernard HALLER : "
Je garde le secret de la Grande Forêt et n'en parlerai à
personne " formule-t-il pour accepter le rôle du vieil homme
qu'il endossera si généreusement.; - Philippe ELUSSE, Chef
Opérateur, passé des forêts guyanaises au cadre enchanteur
de " L'Arbre Bleu " ; - Adrien NATAF, l'Ingénieur du
Son aux allures de cow- boy ; - Louis GLEIZE, Maître dans l'Art
des Effets spéciaux ; - Françoise DELEU, Chef Décoratrice
à l'investissement inestimable ; - Pascale CHAVANCE, Chef Monteuse
alliant patience et ténacité ; - Philippe BUREL et Philippe
ROBERT, inlassables dessinateurs du story board ; - Eddy LOUISS qui accorde
gracieusement l'autorisation d'utiliser sa musique ; - Tous les Comédiens,
Monteurs Son et Image, Maquilleurs, Costumières, Patineurs, l'Equipe
de construction des Décors, le Chef Electricien, les Machinistes,
les Assistants et Stagiaires doublant les différents postes stratégiques,
et pour finir les sociétés Eurocitel et Excalibur, les Auditoriums
de Joinville et les Laboratoires Telcipro.
Une quarantaine de personnes du monde cinématographique ont ainsi
fait confiance à Simon Barraud et mis leurs talents au service
de la cause Artistique du tout jeune homme qu'il était alors.
Ce pré-film, projeté en privé dans
plusieurs salles de Paris, a été largement apprécié
des Professionnels, et s'est même vu décerner le " label
de qualité " par le Centre National de Cinématographie
(C.N.C.).
Ce succès a permis à Simon de relativiser une contrariété
rencontrée dans la même période : A-B, responsable
de l'actualité cinéma sur TF1, envoie une équipe
de reportage sur le Tournage dont le sujet devait être programmé
au J.T de 13 H., présenté par PPDA. Pourtant, bien que la
Production du pré-film ait interdit d'interviewer les acteurs vêtus
de leurs costumes et passés dans les mains des maquilleurs pendant
plus de 5 H, la journaliste C.T. a dérapé. Simon reçoit
cette attitude comme un poignard dans le cur car toute l'identité
de ses personnages est réduite à néant
Combien de personnes auraient eu l'audace ou le courage de faire interdire
la diffusion de ce reportage pourtant programmé sur une chaîne
de prestige et présenté par un journaliste mythique ?
La réaction de S- Barraud peut passer pour une erreur de jeunesse
car elle était un peu intempestive, mais elle met en évidence
sa parfaite intégrité quels que soient les enjeux en cause
et il apprendra avec le temps à arrondir les angles malgré
sa passion débordante.
Sur ces entrefaites, hélas, faute de financement, le long-métrage
qui devait en découler n'a pas pu être réalisé.
Cependant, bien que le budget nécessaire soit colossal, pas question
de renoncer. Un jour, sous la frondaison de l'arbre grandi, déployé
et vieillissant, l'épopée historique du XVème au
XXIIIème siècle sera mise en lumière.
A 20 ans, Simon se retire à la campagne dans une maison familiale
de l'Allier. Là, il va concrétiser un projet fou : construire
un théâtre au cur de la campagne afin de créer
un pôle de Culture et de Spectacle. En moins de 2 ans, épaulé
par des amis et avec la fougue de la jeunesse, il va faire naître
une adorable petite salle avec scène, coulisses, loge, régie
permettant d'obtenir les effets son & lumière les plus étonnants,
rideaux de velours à l'italienne, à la polichinelle, à
l'accordéon sans oublier un espace bar qui, passant par ses mains,
s'anime très vite en convivial Café des Arts.
Le " Manoir des Artistes " ouvre ses portes au public en juillet
93, tous les week-ends , avec une programmation riche et variée
: plus de 170 Artistes se sont produits sur les lieux dont les "
Tambours du Bronx ", " Chraz ", " SOS ", "
Les Portugaises Ensablées ", et " Hervé VILARD
", qui, avec son sens de l'écoute, sa solidarité et
son grand professionnalisme, main de fer dans un gant de velours, déplace
avec lui musiciens, techniciens et semi-remorque.
En mars 1995, afin de clôturer avec éclat les festivités
organisées pour le Mois de l'Enfance, la Municipalité de
Bourges donne carte blanche à Simon Barraud, Directeur Artistique
du Manoir des Artistes. Il créé et met en scène "
L'Architecte Magicien et sa Cathédrale ". Nécessitant
la participation du Groupe d'Intervention en Milieu Périlleux et
de 30 Comédiens, ce spectacle, clin d'il aux " Mystères
du Moyen Age ", a pour théâtre géant le parvis
et les parois de la cathédrale Saint Etienne sur lesquelles s'effectue
un travail en relief : un jeune comédien s'élève
à plus de 20 mètres de hauteur ; un ange féminin
prend son essor près des vitraux du Grand Housteau. Selon l'idée
chère à son cur, offrir à des professionnels
déjà confirmés, des expériences originales
dépassant leur cadre habituel, Simon a proposé à
une trapéziste de métier le rôle de l'ange; elle a
accepté le challenge et s'est ainsi retrouvée évoluant
à plus de 70 mètres de hauteur au-dessus du public.
En septembre de la même année, commandité par la D.R.A.C.
Orléans, il met en scène le spectacle évènementiel
de la journée du Patrimoine à Bourges. La célébration
du 800ème Anniversaire de la Cathédrale et de son inscription
au Patrimoine Mondial de l'UNESCO a lieu en présence de Monsieur
Douste-Blazy, Ministre de la Culture, de personnalités politiques,
religieuses et d'un public nombreux, environ 4500 personnes.
Pour cette manifestation, Simon a travaillé avec le Préfet
du Cher et le Conservateur Régional des Monuments Historiques.
Il a mis en uvre d'importants moyens techniques, par exemple, retransmission
de 2 films, puis d'images filmées par une équipe de cameramen,
diffusées sur 28 écrans ; musiques et commentaires sur 4000
W de Sono
Ainsi, le tout public a-t-il pu suivre, non seulement
la visite intérieure de la Cathédrale par les officiels,
mais aussi, caméra interposée, parcourir marches, passerelles,
coursives les plus secrètes.
Depuis 1999, après avoir effectué 4 années d'études
de Droit, Simon qui s'est intéressé à la magie depuis
son plus jeune âge, a entrepris sa formation de prestidigitateur
d'une manière intensive, et se coule dans le personnage de Joker.
Pour la plus grande joie des invités, il anime votre soirée
en présentant par intervalles des séquences en " close
up ", tours de magie réalisés tout près des
convives. Avec humour et agilité, il présente des numéros
visuels, attractifs et parfois inédits, des tours de passe- passe
diversifiés et stupéfiants.
La Prestidigitation n'est pas la seule spécialité de Joker.
Il s'adonne avec le même bonheur à la Grande Illusion et
présente : " Le Piano Volant ", numéro rarissime
et époustouflant comme l'atteste le témoignage ci- joint
: " Dans la nuit du 4 au 5 Novembre 2000, sur un ciel étoilé,
à environ 2 heures du matin, puis vers 6 heures, des témoins
ont vu un O.V.I. (Objet Volant Identifié), décoller du sol
et effectuer un looping sur lui-même. Les rationalistes et gens
bien pensants qui dorment à cette heure-là, n'en croiront
pas leurs oreilles.
Mais, comme Galilée au XVIIème siècle, obligé
à se rétracter devant le Tribunal de l'Inquisition, murmurait
encore en parlant de la Terre :
" Et pourtant, Elle tourne ! "
Nous, les Privilégiés de cette nuit de rêve, nous
pourrons dire du Piano :
" Et pourtant, Il vole ! "
Merci et Bravo Joker pour savoir si bien nous émouvoir avec ton
Piano Volant en conjuguant ton inépuisable créativité
artistique, l'art de la Magie et le savoir du Maître de la télékinésie.
" C'est un Monsieur pour qui j'éprouve une admiration qui
n'a d'égal que le haut respect que je lui dois " dixit Joker.
Après avoir vu Joker en Pianiste Volant, imaginez-vous Joker, le
corps à Midi, à 3 heures, 9 heures, puis Minuit, lire le
journal tête à l'envers, jambes en l'air, comme pour vouloir
se remettre les idées à l'endroit
Frrt !
Qui est là ? Chemise de soie, costume noir et rouge,
voici Joker, le grand lutin farceur ! Il volatilise sous votre nez, balles,
billets, bijoux, bouteilles, bouquets de fleurs,
qui réapparaissent
par-ci,
non, par-là !
A peine reprenez-vous votre souffle,
qu'en un éclair, il vous glisse entre les doigts : Frrt !
L'espiègle
a disparu !
Prestidigitateur ou Illusionniste, tournant comme les aiguilles autour
du cadran de l'Horloge ou Pianiste Volant, Joker a plus d'un tour dans
son sac pour vous faire partager son univers magique, et devenir, pour
quelques instants ou pour un soir, votre plus Fidèle Serviteur
!
Joker, Prestidigitateur, Magicien, Illusionniste,
Simon, Auteur, Comédien, Metteur en Scène, Producteur, Sculpteur,
qui es-tu pour avoir une palette si riche ?
Qui t'a donné cette soif de connaître et de partager ?
Quels talents cachés vas-tu encore dévoiler ?
Mon petit doigt me dit qu'avec un personnage de ta trempe, nous ne sommes
pas au bout des surprises !
M.C.
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